Dans le cadre de la Loi Climat et Résilience du 24 août 2021, le gouvernement souhaite faire « entrer l’écologie dans tous les domaines de notre quotidien dont l’alimentation et l’information des citoyens ». Celle-ci se traduira par un affichage sur l’impact environnemental des produits que nous consommons.
Le Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires, accompagné par l’Ademe, a lancé en 2021 une consultation afin d’imaginer un outil d’aide à la décision pour un mode de consommation plus durable. Plusieurs acteurs du numérique et des entreprises y ont répondu et testent actuellement leur propre outil en interne.
A partir des résultats fournis par les participants, le Ministère devrait donner ses recommandations dans l’année pour rendre obligatoire un affichage qui sera alors uniformisé.
« Nous avions deux objectifs : sensibiliser les chefs et nos équipes lors de la commande de matières premières puis communiquer auprès des consommateurs afin qu’ils puissent faire un choix éclairé au moment du déjeuner. » Nicolas Charlotte, directeur de clientèle chez Sogeres
Vers un repas bas carbone
Pour atteindre des objectifs chiffrés dans sa démarche éco-responsable (déjà -23 % d’émission de GES en 2023)*, Sogeres actionne plusieurs leviers. La végétalisation des assiettes en fait partie avec un objectif de 40% de plats avec une empreinte bas carbone, inférieure à 900 g de CO2, dans nos restaurants à l’horizon 2030. « Nous sommes accompagnés par des chefs et des conseillers culinaires très engagés comme Thibault Spiwack du restaurant éco-responsable Anona à Paris et Hugo Riboulet, spécialiste de la cuisine végétale. » Les équipes travaillent actuellement sur de la streetfood, une cuisine qui comporte des portions de viande plus réduites. Une autre façon de diminuer l’empreinte carbone de la nourriture.
*Dans le cadre de la Stratégie Nationale Bas Carbone