L’autodétermination alimentaire en pratique

L’autodétermination alimentaire en pratique

Transformer les repas du soir en moments d’autodétermination et de convivialité, tel est l’objectif de Sogeres, en collaboration avec Martin Caouette.

Tout est parti d’un constat, issu d’une étude menée dans le secteur médico-social : les repas du soir manquent de convivialité. Pourtant, les échanges autour de la table, le plaisir de manger et la liberté de choisir sont autant de leviers qui favorisent l’appétit, le bien-être et la socialisation. Or, dans de nombreux établissements, les dîners restent très institutionnalisés, marqués par les contraintes logistiques et organisationnelles.

L’autodétermination, clé de voûte du projet

Mais que signifie exactement l’autodétermination ? Il s’agit de la capacité d’un individu à faire ses propres choix et à exercer un contrôle sur sa vie. Appliqué au champ médico-social, ce concept se traduit par la volonté de donner la parole aux personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie, de respecter leur individualité, et de les intégrer pleinement à la vie collective de leur établissement. Pour combler ce manque, Sogeres a imaginé l’offre Vivement ce soir !

 

 

« Pouvoir choisir leurs repas, décider de l’heure à laquelle ils souhaitent manger, refuser certains aliments ou plats et être consultés sur les menus proposés sont autant d’aspects essentiels pour respecter l’autonomie des résidents et améliorer leur qualité de vie ».

Nicolas Boutry, Directeur Marketing et Innovation Médico-Social chez Sogeres.

Quatre formules pour avoir le choix

Coconstruite avec les résidents eux-mêmes, l’offre se décline en quatre expériences culinaires, où la convivialité et le libre choix sont à l’honneur :

 

 

 

Chaque formule a été conçue pour s’adapter aux réalités du terrain, en tenant compte des défis et des capacités des publics, avec un accompagnement du personnel à chaque étape.

Un changement de culture à accompagner

La mise en œuvre de Vivement ce soir ! ne se résume pas à un simple changement de menus. Comme l’explique Nicolas Boutry, cette transformation nécessite de travailler avec les équipes sur le terrain, de comprendre les freins et de les accompagner dans une démarche d’acculturation avec la collaboration de Martin Caouette.

Le défi est donc de faire évoluer les pratiques tout en maintenant une qualité de soin irréprochable. Cela implique de mobiliser au-delà des équipes de restauration : direction, soignants, animateurs, familles… Tous doivent être embarqués dans cette démarche !